Image : planche 72 tirée de Kunstformen der Natur d'Ernst Haeckel’s (1904).
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Debout dans la forêt du vivant
Standing in the Forest of Being Alive
KATIE FARRIS
recueil bilingue - bilingual book
poèmes traduits de l'anglais (États-Unis) par Sabine Huynh
Isbn 9782919582372– mai 2024 – 96 pages – 14 €
À l’occasion de cette parution, Black Herald Press
et la librairie EXC (passage Molière, Paris 3e) ont organisé une rencontre/lecture en présence de Katie Farris et Sabine Huynh
le jeudi 16 mai 2024 à 19h.
« Pourquoi écrire des poèmes d’amour dans un monde en flammes ?
Pour m’entraîner, en plein milieu d’un monde en flammes,
à offrir des poèmes d’amour à un monde en flammes. »
Dans ces poèmes autobiographiques oscillant entre fantaisie et gravité, humour et férocité, la poétesse américaine Katie Farris rend compte des transformations qui affectent tant son corps, son esprit, son imaginaire que sa vie quotidienne après qu’on lui a diagnostiqué, à l’âge de trente-six ans, un cancer du sein. Tour à tour amante joueuse, poète mélancolique, patiente souvent impatiente, survivante fragile, la narratrice élabore une cartographie des épreuves imposées par la maladie et les traitements, sans auto-apitoiement et avec une saisissante franchise. Animé d’un authentique souffle lyrique, ce recueil, où s’invitent tantôt Emily Dickinson tantôt la politique américaine déliquescente, capte avec finesse l’expérience intime du corps médicalisé et métamorphosé ainsi que son rapport à la nature, pour nous encourager à nous « entraîner à découvrir, en plein enfer, ce qui n’est pas l’enfer », à nous pencher sur notre propre finitude et à choisir l’émerveillement du vivant.
Ce recueil a fait partie de la dernière sélection du T. S. Eliot Prize 2023.
La poétesse américaine Katie Farris est l’autrice de plusieurs ouvrages, dont Standing in the Forest of Being Alive (Alice James Books), boysgirls (Tupelo Press), A Net to Catch My Body in its Weaving (lauréat du Chad Walsh Poetry Award, 2021), Thirteen Intimacies (Fivehundred Places) et Mother Superior in Hell (Dancing Girl). Ses textes ont paru aux États-Unis dans le New York Times, Granta, The Atlantic Monthly, The Nation et le magazine Poetry. Elle a également co-traduit plusieurs recueils de poésie de l’ukrainien, du français, du chinois et du russe, dont The Country Where Everyone’s Name is Fear, de Boris et Ludmila Khersonsky, traduit avec Ilya Kaminsky (Lost Horse Press, 2023). Diplômée de Brown University, elle est actuellement professeur associée de poésie à Princeton University.
Sabine Huynh, traductrice littéraire spécialisée en poésie, traduit surtout de l’anglais et de l’hébreu. Elle a traduit des poètes israéliens, ainsi que de nombreux poètes anglophones (parmi lesquels Gwendolyn Brooks, Laynie Browne, Carla Harryman, Rodger Kamenetz, Ilya Kaminsky, Ada Limón et Alice Oswald), pour diverses maisons (dont les éditions de l’Éclat, les éditions de Corlevour, Globe, les PURH, Christian Bourgois Éditeur et L’arbre de Diane). Sa traduction de République sourde d’Ilya Kaminsky a remporté le Prix de poésie Alain Bosquet 2022. Elle a traduit l’œuvre poétique complète d’Anne Sexton pour les éditions des femmes-Antoinette Fouque. Également autrice, Sabine Huynh a publié une douzaine de recueils de poèmes, un essai épistolaire sur le poète Allen Ginsberg, un journal, un recueil de nouvelles et deux romans, dont Elvis à la radio (Maurice Nadeau, 2022), Prix Jean-Jacques Rousseau de l’autobiographie 2023 et Prix « Des racines et des mots » de la littérature de l’exil 2023.
Photo © Miriam Alster