Chestov & Schwarzmann
NICOLAS CAVAILLÈS
Isbn 9782919582228 – juin 2019 – 58 pages – 8 €
Ces scènes et anecdotes tirées de la vie de Léon Chestov, singularités, incidents, faits divers puisés entre les lignes de sa légende et qui laissent entrevoir à leur manière comment cet esprit libre, comment ce destructeur ardent et contagieux, occupé toute sa vie durant à penser contre les tricheries de la pensée, fut l’ennemi intime de tout confort, et un obsédé de l’impossible. (...) D’une âme noble dont la vie a été brisée par l’isolement et par l’exil, et qui n’a jamais voulu détourner le regard des sombres vérités entraperçues dans son tourment, l’on voudrait pouvoir graver le portrait austère dans un marbre homogène ou dans l’airain. Cela est vain, hélas. La vie simple, la douce inconscience qui lui ont été refusées nous en empêchent. Le concret n’aura pas été son élément. Reste le péché mignon de l’exégète, restent les prosaïques failles qui trahissent son intense combat spirituel : les rares exemples qu’il fournit, souvent par provocation, pour illustrer l’incompréhensible ou l’insoluble.
Une note de lecture de Jean-Pierre Longre
http://jplongre.hautetfort.com/archive/2019/07/22/de-qui-chestov-est-il-le-nom-6165329.html
Une recension de Maxime Lamiroy
http://www.meletout.net/chestov/?p=169
Nicolas Cavaillès
photo © Marcin Wezowski
Nicolas Cavaillès a publié plusieurs ouvrages littéraires aux éditions du Sonneur, notamment Vie de monsieur Leguat (prix Goncourt de la Nouvelle 2014) et Pourquoi le saut des baleines (prix Gens de Mer 2015). Dernier texte paru : Rotroldiques (Marguerite Waknine, 2019).
Traducteur du roumain, il a publié chez différents éditeurs des textes de Gabriela Adameşteanu, Mircea Cărtărescu, Norman Manea, Dumitru Tsepeneag, Urmuz, ou encore Cioran, dont il a par ailleurs dirigé l’édition de l’œuvre française dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (2011).
Depuis 2012, il est en charge de la maison de micro-édition hochroth-Paris, dédiée à la poésie.
à lire également, du même auteur : "La Longue Allée", texte paru dans le n° 3 de la revue The Black Herald.